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La rêveuse de bijoux
La rêveuse de bijoux
  • Partager un bout de ma vie : surtout ma passion des perles et, d'une manière générale, tout ce qui est important pour moi : mes amies, ma famille, mes révoltes, mes enthousiasmes, mes larmes et mes rires ... mes rêves!
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La rêveuse de bijoux
3 janvier 2017

Des contes à rendre : 3 janvier 2017

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Bonjour,

3ème conte du mois de janvier.

Simplet

Il était assis sur un banc et regardait les gens dans le parc en souriant d'un air absent. Parfois, il faisait des gestes incompréhensibles dans l'air en murmurant l'air méchant.

Les gens qui passaient hâtaient le pas et certains s'étaient plaint à la mairie, car l'homme était là tous les jours.

Seuls les enfants et les animaux ne semblaient pas effarouchés ; au contraire, ils semblaient vouloir l'approcher et lui leur souriait et jouait avec eux. Du moins avec ceux que les parents ne lui retiraient pas des mains, craignant pour leurs petits.

Mais la mairie n'avait rien pu faire, car l'homme n'agressait personne, il restait là à marmonner, à faire des gestes étranges et à sourire à des choses que lui seul voyait.

Seule, une vieille femme avait pris l'habitude de s'asseoir non loin de l'Homme et le regardait attentivement et voici ce qu'elle voyait : à chaque fois qu'une personne passait, il était empêtré dans une sorte de toile d'araignée faite de fils collants et noirs. A chaque fois, l'Homme manipulait ces fils et semblait les nettoyer ; il se parlait à voix basse, comme pour s'encourager et arrangait les fils épars en un filet scintillant duquel partait des filaments d'énergie colorés vers les autres personnes alentour.

La vieille femme voyait l'Homme faire depuis des semaines et voyait la réaction des personnes dans le parc. Il lui sembla qu'à un moment, l'Homme serait en danger, même s'il ne faisait pas grand cas de sa vie.

Elle alla donc le voir et lui proposa de venir avec elle au creux de la forêt où elle avait une cabane, elle lui dit que son travail était terminé ici et que la forêt avait besoin de lui. L'homme lui sourit, acquiesca et la suivit.

C'est ainsi que Gaïa prit soin du simplet de la ville. Mais à partir de ce jour, le parc devint sombre et délaissé. Les enfants l'abandonnèrent, les animaux se retirèrent dans la forêt où ils avaient suivi l'Homme qui les aimait plus que les gens de la ville et les gens de la ville en vinrent presque à regretter cette silhouette qu'ils craignaient mais avaient pris l'habitude de voir.

Souvent, nous jugeons par nos yeux plutôt que de chercher à savoir ce que sont réellement les choses ; parfois, nous nous comptons de ce qui est bon pour nous parce que l'apparence de ce qui nous arrive nous dérange.

 

A demain

La Rêveuse

 

 

 

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