Ma désorganisée chronique
Chronique d’une journée ordinaire
La journée avait commencé comme n’importe quel samedi. Régis et moi sommes allés en courses. Emilie nous accompagnait, sa journée à elle ne serait pas ordinaire. Avant-dernier jour dans son premier travail avec un pot de départ le soir avant d’entamer sa dernière journée dimanche et se lancer dans une nouvelle vie dès le mardi suivant : nouveau poste, nouveau lieu géographique, nouvelles responsabilités… Pour lui faire plaisir, j’avais donc accepté la mission « cakes salés » pour le soir. Rien ne pressait dans cette journée qui s’annonçait paresseuse. Je ne déjeunais pas ici, ma sœur de cœur m’ayant proposé de venir grignoter chez elle avant un perlage dans le jardin. Ce début d’octobre avait décidé de traîner les pieds en été et nous avions des envies de vacances plein la tête.
Eh oui, tout est doux à un cœur qui chante. Mes perles étaient préparées, les cakes fermés et prêts pour mon Emilie jolie ; le temps semblait s’étirer paresseusement au-dessus de ma tête et je décidais donc d’appeler ma bugsinette pour savoir si le terrier était ouvert. Au moment de terminer mon SMS, un appel pour me demander quand je venais… Eh bien, tout de suite, puisque tout était prêt chez moi.
Arrivée devant la maison, il y avait des voitures partout dans la rue : eh oui qui dit été dit barbecue et les envies de partager son jardin avec des amis.
Mon petit lapin tout de bleu vêtu était à la porte. Au fur et à mesure que j’avançais, je devinais des ballons devant sa maison : ah tiens, finalement les anniversaires de sa sœur et de son frère se dérouleraient donc chez elle et Gilles le lendemain ? « A peu près » me répondit-elle avec une lueur tout à fait mutine dans les yeux et un rire dans la gorge.
Lorsque j’arrivais près de la maison : des tables dressées dans toutes les nuances de bleu composait notre horizon en cet octobre taquin qui avait décidé de vêtir des atours d’août.
Et là, je n’eus pas le temps de m’étonner davantage que toute une tribu de perleuses and Co. Sortait de derrière les arbres pour me souhaiter un « bon anniversaire » tonitruant et hilare ! Surprise, surprise Marylo ...
Ma désorganisée chronique, comme elle s’auto-nomme m’avait fait la surprise de ma vie : les ballons, la superbe nappe turquoise brodé d’or, les copines, maris et enfant : tout cela était fêter la personne que je suis et qui vit déjà tant de bonhneur aux côtés de ses folles furieuses des perles ! Et tout le monde bien tenu sa langue, à commencer par mon cher et tendre mari (derrière moi) qui s'est silhouetté de la maison avant moi pour aller voir "les entraîneurs au gymnase" !
Cela me fait des vibrations partout de penser à tous ces êtres que j'aime, qui compte pour moi et qui se sont réunis pour me fêter... et tout le monde gonfle les ballons pour les mettre dans l'ordre !
et... le clou de la journée !
Maintenant : on souffle :o)))
Ah : une journée "douceurs" qui me fait encore sourire béatement, alors que je rédige ce billet.
Je vous le dis mes amies, comme Marcelle Auclair : "je n'ai peur de rien quand je suis sûre de vous".
Cette journée mémorable restera gravée dans mon petit coeur. Merci à ma désorganisée chronique pour cette organisation sans faille!
A bientôt ?
Marylo, la rêveuse