Univers 1 Dieu 0
Bonjour,
J'imagine que vous vous posez des questions en lisant le sujet de ce billet ?
C’est le sujet d’une interrogation personnelle. Après avoir lu deux livres de Bärbel Mohr sur les commandes à l’univers et après en avoir discuté en famille, nous sommes arrivées à la conclusion que Dieu était une autre facette de cet Univers. Alors, pourquoi est-ce que je bloque plus sur Dieu que sur l’Univers ????
De Dieu, je connais mon éducation relieuse, puis les retraites que j’ai faites dans ma jeunesse, retraites qui m’ont beaucoup apporté au demeurant. Je sais qu’il est omniscient, omnipotent et omniprésent. Qu’il s’est incarné par son fils pour nous indiquer la voie de l’amour et surtout pour nous enjoindre de ne pas craindre la mort qui n’est pas une fin, mais un passage. Qu’il est comme les pas d’une personne invisible qui marche à nos côtés que nous en ayions conscience ou pas.
De l’Univers, je sens ce que les livres de Bärbel m’ont appris et ce que la physique quantique dit : que l’Univers est vibratoire, que nous-mêmes sommes faits de vibrations et que nous sommes faits pour nous accorder dans chacun de nos désirs…
Alors pourquoi ais-je plus de mal avec Dieu qu’avec l’Univers ? Je cherche, je cherche ? et je me dis que je souffre un peu d’anthropomorphisme à son sujet, je le vois comme un père auquel je dois des comptes à chaque demande formulée. Un père qui me regarde avec tout l'amour qu'il a pour moi mais qui brûle mes désirs futiles pour ne laisser à nu que les envies primordiales. L’univers est un concept scientifique pour moi : d’un côté j’ai des vibrations (l’univers) de l’autre côté j’ai des vibrations (les miennes) et le travail consiste à accorder toutes ces vibrations entre elle. De l’autre côté, j’ai un concept qui représente le père et à qui il faut demander les choses avec un regard d’être à être que l’univers ne me donne pas. D’autre part, je me sens plus libre avec l’univers, un peu comme on se sent lorsque l’on déploie ses ailes du nid familial, il est évident que l’on aime ses parents toujours aussi fort, mais cette ivresse de prendre sa vie en mains est une sensation incomparable.
Conclusion, je continue à réfléchir ; je pense que je vais arriver à faire un mix entre les deux !
Merci d’avoir lu ma prose si longue aujourd’hui :o)
A bientôt
Marylo, la rêveuse