Bouillonnante
Bonjour,
Je me sens bouillonnante, emplie d'une énergie infinie et prête à entamer tout et n'importe quoi. Sans doute parce que mes journées de vacances s'écoulent sereinement, telle l'eau s'écoulant entre mes doigts pour s'imprégner des baisers rayonnants du soleil et de la caresse du vent avant de venir nourrir la terre qui me porte et celle qui porte de si beaux animaux, dont j'ose espérer que l'enfermement servira à ce qu'ils ne soient pas décimés dehors... Loups, mes frères sauvages, aujourd'hui je me sens l'âme comme la vôtre.
Je suis également comme cet écureuil, photographié par mon doux Régis hier, au parc animalier des Pyrénées (si vous êtes dans le secteur de Lourdes, allez donc voir ce parc extraordinaire).
Inlassablement, il saute et saute et saute encore pour sortir de cet enclos dans lequel on l'a enfermé. Folie inutile, diront certains, folie salutaire leur rétorquerais-je. Quelle est la folie la plus dangereuse ? Celle qui consiste à rester enfermé dans une boîte jusqu'à imploser ? ou espérer, à la folie, que la boîte n'est pas l'univers et que l'on peut en sortir à force de persévérance ?
Je prévois donc, dans ma folie (Régis me regarde d'ailleurs d'un drôle d'oeil aujourd'hui, depuis que je lui ai dit ce que je comptais coudre pour moi d'ailleurs ;o))) ) de m'atteler à certains projets qui me tiennent à coeur : un sarouel dans un tissu africain acheté avec mon tanagra, Emilie. Une tunique papillon, dans un jersey souple (il me faudra donc réaliser un haut à bretelles à mettre en dessous), et j'ai également deux "chutes" de tissus donc j'aimerais me faire des hauts simples. Ce qui m'a valu un regard "Mais qu'est-ce qu'elle me fait ENCORE" de la part de Régis ? :o))) Les chutes d'un tissu IKEA acheté (et utilisé) pour fermer le dessous de mon plan de travail dans la cuisine. Il s'agit d'oiseaux stylisés, mais ENORMES sur un tissu blanc.
Eh bien oui, mais voilà, je viens de passer, vite fait (il faut que je retrouve le blog) chez une internaute qui prône le "ENORME" et j'ai réalisé qu'à vivre petit dans sa vie, il ne nous arrive que de petites choses. Et moi je veux vivre à GRANDE échelle, même si le regard des autres n'est pas toujours amical, mais tout juste condescendant. Je veux laisser libre court à la folie dans ma vie.
En avant pour les couleurs, les formes, la démesure !
Allez, à bientôt et bisous de mes si belles montagnes
Marylo